La Région supporte les différents acteurs de l’économie sociale en leur accordant différentes aides financières ainsi que des reconnaissances en économie sociale permettant à certains employeurs de bénéficier d’avantages tels des réductions de cotisations patronales.
Les entreprises d’insertion et les initiatives locales de développement de l’emploi fournissent une expérience professionnelle à des personnes précarisées sur le plan social ou fortement éloignées du marché de l’emploi. En travaillant dans le secteur de l’économie sociale, ces travailleurs ont la possibilité de suivre un plan de formation et d’être accompagnés par du personnel spécifiquement formé pour cela.
En quelques chiffres
En 2016, 108 organisations d’économie sociale ont été soutenues financièrement : 88 ASBL sous la dénomination d’initiatives locales de développement de l’emploi et 20 entreprises sous la dénomination d’entreprises d’insertion.
Le budget 2016 réservé au financement de ces organisations était de 8.966.000 euros. Il est en constante augmentation depuis le début de la législature.
En plus de leur financement structurel, ces structures d’économie sociale peuvent obtenir des prêts de la Société Régionale d’Investissement de Bruxelles (SRIB) via sa filiale BRUSOC. Les moyens mis à disposition de cette dernière ont augmenté considérablement par rapport à 2015, puisqu’ils sont passés de 396.000 à 796.000 euros.
Des reconnaissances en économie sociale
Outre le financement du secteur, la Région a également accordé des reconnaissances en économie sociale permettant à certains d’employeurs de bénéficier d’avantages tels des réductions de cotisations patronales ou encore la mise à disposition de travailleurs à titre gratuit.
Ainsi, 174 employeurs bruxellois peuvent aujourd’hui bénéficier d’une réduction ONSS et de l’intervention de l’ONEM dans la prise en charge d’une partie du salaire net via une prime de réinsertion s’ils engagent un chômeur de longue durée.
Par ailleurs, 318 initiatives d’économie sociale sont reconnues et peuvent accueillir des travailleurs mis à leur disposition par un CPAS à titre gratuit.
Les coopératives d’activités
Sous réserve du respect de certaines conditions, les coopératives d’activités permettent aux demandeurs d’emploi inactifs ainsi qu’aux allocataires sociaux désireux de monter une activité indépendante de tester sur le marché leur idée d’entreprise sans prendre de risques.
Les quatre coopératives que compte la Région reçoivent un soutien tout particulier via l’octroi de moyens budgétaires couvrant partiellement leurs frais de fonctionnement. En 2016, ces montants s’élevaient à 637.400 euros. Ils n’étaient que de 545.400 euros en 2015.
Vers un cadre mieux adapté à la réalité du terrain
Les perspectives 2017 pour l’économie sociale consistent à repenser le système d’agrément et de financement des entreprises sociales bruxelloises afin d’établir un cadre légal mieux adapté à la réalité du terrain. Elles viseront également à entamer les démarches permettant d’assurer un cadre de financement structurel pour les coopératives d’activités.